40 ans de l’ARCEA-CESTAUn Court Historiquepar Bernard Miltenberger Début 1980 naissait l'ARCEA-CESTA, et très vite, comme en témoignent des documents en notre possession, la Section s'insérait dans le tissu du Centre puisque le 8 février le Président remerciait l'ALAS de sa généreuse subvention et, en fin d'année, se tenait la première « AG » en présence de la Direction. Bien que son Président, pour convenances personnelles, ait dû abandonner son poste dès 1982, il faut rendre hommage à cette équipe qui a su dynamiser le groupe et éviter une fracture entre retraités et actifs. C’est cette première équipe qui a su faire venir vers elle ceux qui quittaient le CESTA la tête pleine de souvenirs et d’aventures « Scientifiques et Techniques ». La Section grossit régulièrement sous la houlette de ses présidents successifs… Les vingt premières années furent des années de forte croissance des effectifs, avec de nombreux départs en retraite liés à l'apparition des contrats de solidarité qui favorisaient les départs anticipés, et qui du même coup alimentaient en « jeunes retraités » la Section. |
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Les présidents successifs Pierre Kerbastard (1980-1982) (1982 -1983) Claude Fély (1996-2000) Jean-Pierre Granghon (2020- |
Et après ces contrats de solidarité, mis en place par l’État, et qui permettaient, primes à l’appui, de « laisser sa place à un jeune » bien avant 60 ans, se négocie en 1987 la « règle Capron » qui obligera au départ les agents CEA dès l’acquisition de leurs annuités, là encore avec de substantielles indemnités. Les effectifs de l’ARCEA/CESTA culminent alors autour de 450 adhérents à l’aube des années 2000. Gare au « BUG » attendu… Depuis cette époque la section voit diminuer ses effectifs, effet lié à la diminution des effectifs de la DAM après sa restructuration en 1996, lié aussi à l’évolution naturelle de sa pyramide des âges et de la diminution des recrutements. Aujourd’hui la section est stabilisée autour de 350 adhérents, mais peine à attirer à elle les nouveaux retraités. L’individualisme sociétal ambiant, la fin des « grandes aventures communes », ou tout simplement la multiplicité des pôles d’intérêt offerts aux seniors, sont-ils la cause de cette désaffection ? La Direction du CESTA a, quant à elle, gardé toute son implication dans le développement de « sa section » de retraités, et continue à apporter son aide précieuse à notre communauté. Qu’elle soit ici chaleureusement remerciée. Elle nous annonce un fort renouvellement des effectifs du Centre dans les années à venir. Souhaitons que cela conduise aussi à apporter du sang neuf à notre Section et une vitalité nouvelle… |
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40ème anniversaire de l’ARCEA-CESTA par Charles Costa En 2012, on célébra le 40ème anniversaire de l’ARCEA. Ce n’est donc que 8 ans plus tard en 2020 que la section CESTA atteint ces années qui lui laissent encore une belle perspective de vie active avant d’atteindre l’âge pivot de 64 ans ! Élu Président de la section lors de l’AG 2000, c’est à partir de 2001 que j’ai eu l’honneur et surtout l’immense plaisir d’impulser les activités qui me paraissaient susceptibles de motiver nos membres généralement plus que sexagénaires. 1965 débuts du CESTA, donc tous ceux qui y avaient débuté leur vie active allaient prochainement faire valoir leurs droits à retraite ; je devais donc m’attendre à voir les effectifs gonfler, pour peu que le bureau sache proposer des activités adaptées à leur potentiel. Par ailleurs ces agents frais moulus retraités, avaient bien entendu gardé des contacts avec leurs anciens collègues et pour peu que nous soyons nous-mêmes dynamiques, l’effet « boule de neige ne tarderait pas. Ce fut en effet le cas et aussi bien pour les voyages que pour des matinées plus festives, les amis répondaient présents. Ainsi, les effectifs au nombre de 395 fin 2000 devaient croître pour culminer de 2003 à 2008 autour de 450. Malgré nos efforts (publications, réunions des futurs retraités…) les rentrées ne compensant plus les départs, les effectifs recommencèrent à décroître pour n’être guère plus que 350 fin 2018. Les voyages : Ce que nous avons désigné comme voyage supposait des déplacements lointains de rares fois en car (ce fut le cas en 2004 au Portugal et en 2006 en Andalousie), mais plus généralement en avion puis en car sur place. Nous avons bien sillonné l’Europe. Après la Grèce en 2002, ce fut en 2003 la descente du Rhin en croisière fluviale, le Portugal en 2004, Rome et Naples en 2005, En 2006, un grand cru puisque ce fut l’Autriche et Prague en juin et l’Andalousie en octobre puis Moscou et Saint Pétersbourg associé à une croisière fluviale en 2007 ; en 2008 nous sommes revenus dans la botte italienne pour voir ou revoir les lacs italiens et Venise. La Sicile a accueilli nos pas en 2009, suivie de la Belgique en 2010. En 2011 on a quitté l’Europe pour un voyage incontournable en Jordanie et Israël ; mais dès 2012, retour en Europe pour approfondir notre connaissance de l’Italie en Toscane et Ombrie. En 2013, après avoir épuisé l’Italie, notre choix s’est porté vers le NNNOOORRRDDD (comme dirait Galabru) à la découverte de Londres et de l’Écosse. En 2014, la Croatie et son joyau Dubrovnik, en 2016 l’Irlande fut la destination choisie, suivie en 2017 d’un séjour à Malte et d’un autre à Madrid en septembre ; après les pays Baltes en 2018, retour en Espagne Cantabrique ; les îles grecques en 2019 montrent une fois de plus que le vieux continent européen recèle tant de richesses que je suis sûr qu’il sera encore fréquemment la cible des responsables de voyages. Il est vrai que les formalités sont simples et la monnaie le plus souvent l’euro ne change pas nos habitudes. Je dois remercier Jean-Claude pour toute l’aide qu’il m’a apportée dans la préparation et le suivi de ces voyages. |
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J’aimerais souligner que dès la croisière sur la Rhin en 2003, nous avons immortalisé ces moments de partage grâce au talent de Marie-Claude Chevallier qui nous a produit des DVD de classe internationale auxquels on ne se lasse pas de revenir. Mais Marie-Claude ne s’est pas contentée de nous relater par l’image et le son des voyages « au long cours » puisqu’elle était derrière son œilleton également pour toutes les sorties qu’elles soient d’un jour ou d’une semaine…. Je dois dire que la substance ne lui faisait pas défaut tant l’activité fut dense : S’agissant de sorties de deux jours donc dans le sud-ouest organisées entièrement pas nos soins, avec souvent l’aide d’un interlocuteur ancien du CESTA connaissant bien le secteur, je rappellerai le Gers, la Saintonge, la Charente Maritime, le Lot et Garonne, le Tarn et Garonne, la Dordogne sur les traces de Jacquou le croquant, le Lot et ses vieux villages, la Haute Vienne, le Pays Basque où nous avions retrouvé nos anciens du Sud….mais un peu plus loin au Puy du Fou ou au Futuroscope, nos amis apprécièrent de découvrir à leur tour ces destinations tant prisées… et j’en oublie sans doute. |
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Au-delà de ces séjours de deux journées donc par la force des choses à une distance raisonnable, j’ai lancé l’idée de visites en France à des coûts modérés en séjournant dans les villages VVF ou AZUREVA. Ces organismes offrent une pension complète assortie de propositions d’excursion bien ciblées. Il nous fallait un car pour atteindre l’objectif et se déplacer localement, notre ami Paul savait faire le bon choix au meilleur prix. Aux tarifs modérés proposés par les organismes venait en déduction, une participation de l’ACAS qui rendait ces sorties peu chères et accessibles au plus grand nombre. Ce succès fut quelque peu altéré par une injonction du bureau national qui nous imposa, pour des questions de responsabilité, de passer par un voyagiste qui bien entendu n’oubliait pas de prendre sa commission. L’ACAS, que nous étions les seuls à solliciter pendant quelques années, ayant vu ce poste de dépenses croître trop fortement après que les autres sections nous imitèrent, décida de couper les vivres. Cette période bénie est dorénavant révolue, mais il reste encore tant à faire pour découvrir notre France que je ne doute pas que les membres du bureau ne manqueront pas d’idées et continueront à pratiquer cette formule même si les conditions sont moins avantageuses. Pour ces voyages l’aide de Jean Claude fut de première importance. |
Initiation à l’informatique |
D’autres membres du bureau se concentrèrent sur des excursions d’une demi voire d’une journée. Bien entendu, la ville de Bordeaux, ses quartiers, ses musées, ses chantiers, d’autres sites girondins ou landais méritaient vraiment qu’on s’y intéresse : je citerai le phare de Cordouan où nous dûmes affréter deux cars pour satisfaire la demande de 80 personnes, Saint- Macaire et même le musée de l’espace à Toulouse (sortie un peu trop éprouvante pour une seule journée). Si effectivement un noyau important de nos membres appréciait les sorties ou voyages, d’autres sans doute plus casaniers manifestaient toutefois un intérêt pour la section, il fallait donc privilégier la communication. Si dès les premières années un bulletin diffusait une information au minimum annuelle, cela ne suffisait pas et il fallait s’employer en toutes occasions à diffuser par courrier les propositions et infos de toute nature. Les séances spéciales de mailing se déroulaient dans les locaux du BLG ; heureusement nous pouvions profiter de l’aide du bureau courrier de CESTA. Mais, avec la bonne volonté et la compétence de Yves, nous fûmes les premiers à créer un site internet, qui fit rapidement école dans les autres sections, mais qui nous permis surtout de diffuser l’information plus aisément à tous ceux de plus en plus nombreux qui disposèrent d’une adresse mail. Les séances dédiées au courrier qui s’adressaient aux récalcitrants du numérique, pouvaient se dérouler lors des réunions du bureau. Il n’en reste pas moins qu’il fallait faire de gros efforts pour convaincre les dits récalcitrants. Des cours d’initiation furent organisés et animés par un arcachonnais (non CEA) monsieur Laburthe. Par la suite des séances de perfectionnement furent organisées par notre regretté ami Jean Paul. |
Tout étant si bien en place pour faire connaitre nos projets que l’on put tenter d’autres expériences couronnées plus ou moins de succès. Pendant quelques années dans la salle des fêtes de Marcheprime un dimanche après-midi de janvier ou février c’était la fête de la chandeleur où au son d’un orchestre les danseurs s’adonnaient à leur sport favori tout en dégustant les crêpes préparées par quelques membres du bureau, déclarés spécialistes… Peut-on omettre de rappeler cette aventure trop brève que fut la chorale du CESTA !! Au départ nous étions une quinzaine de volontaires plus ou moins doués mais pleins de bonne volonté. C’était tout juste suffisant pour interpréter des chants à quatre voix. Mais la présence n’étant pas contrainte les répétitions se faisaient avec quelquefois moins de 10 chanteurs ce qui a trop rapidement déçu notre chef de chœur que Serge avait « embauchée ». Nous eûmes cependant l’occasion de se produire lors de l’AG de la section et mieux encore de se produire au siège du CEA rue de la Fédération devant l’Administrateur Général soi-même entouré de son état-major. |
Chandeleur |
La chorale |
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